đđż L’usine Novasco – Les fonds dâinvestissements Ă©trangers ruinent la France avec le soutien des Ă©lus, bien français âŠ
Coup de bec de Pascal LebecqÂ
Ex usine Ascometal de lâeffrinckouke, qui emploie aujourd’hui 160 salariĂ©s, se retrouve Ă nouveau en grave danger, un an aprĂšs sa reprise. Le fond d’investissement britannique Greybull Capital, connu pour acheter des entreprises en difficultĂ© avec l’intention de les revendre rapidement, n’a pas tenu ses engagements.
Initialement, il avait promis d’injecter 75 millions d’euros pour rassurer la relance de l’usine, pourtant, Ă ce jour, cette somme n’a toujours pas Ă©tĂ© versĂ©e.
En revanche, la France a investi 90 millions d’euros dans ce projet plus 10 millions supplĂ©mentaires par la suite. Mais la question demeure: ces fonds d’investissement ont-ils pour seul objectif de rĂ©aliser des profits rapides au dĂ©triment des salariĂ©s et de l’Ă©conomie locale ? Sont-ils des voyous de la finance, utilisant la dĂ©tresse des entreprises comme un simple levier pour leur propre enrichissement ?
Par ailleurs, que fait donc le pouvoir politique face Ă cette situation ? Est-il rĂ©ellement incompĂ©tent, choisit-il dĂ©libĂ©rĂ©ment de se positionner en spectateur passif, ou mĂȘme en complice silencieux ? Sont-ils aussi des voyous ?
Il est temps que la transparence soit faite, que les responsabilitĂ©s soient assumĂ©es, et que des mesures concrĂštes soient prises pour dĂ©fendre l’emploi et l’Ă©conomie locale. La question de la rĂ©gularisation des fonds d’investissement et de leur rĂŽle dans l’Ă©conomie doit ĂȘtre posĂ©e d’urgence pour Ă©viter que de telles situations ne se reproduisent.
Face Ă cette situation, il est Ă©tonnant de constater que le Premier ministre, son gouvernement et beaucoup d’autres responsables politiques restent fort Ă©trangement silencieux. – Sont-ils payĂ©s pour se taire ? Profitent-ils de « pourboires » ? Aucune explication claire nâest avancĂ©e, alors que l’Ă©motion et la colĂšre montent dans les rangs des citoyens concernĂ©s.
Cette absence de rĂ©action soulĂšve de nombreuses questions : Avons-nous Ă faire face Ă des voyous qui nous dirigent ? Des individus ou des groupes qui privilĂ©gient leurs intĂ©rĂȘts personnels financiers au dĂ©triment de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral ? La transparence et la responsabilitĂ© devraient ĂȘtre la rĂšgle en dĂ©mocratie, mais leur silence laisse penser le contraire. Il est urgent que les responsables s’expliquent, que la voix du peuple soit entendue, et que des actions concrĂštes soient entreprises pour protĂ©ger nos services publics, notre patrimoine et notre avenir collectif.
La dĂ©mocratie ne doit pas cĂ©der aux pressions et aux manĆuvres opaques de ceux qui cherchent Ă faire main basse sur ce qui appartient Ă tous.
Pascal Lebecq



