Gabriel Attal, le crabe, l’enfant roi, ou l’autocratie fascisante

 

Gabriel #Attal Premier ministre, gage d’une classe dominante, d’une politique réactionnaire sous couvert de jeunesse, de compromissions à l’extrême droite. Symbole fallacieux du 1er PM homosexuel, qui ne nie pas un homonationalisme, loin de la lutte LGBTQ

Gabriel Attal est avant tout le produit d’une classe sociale dominante, né à Paris, comme son père avocat, lui-même fils d’un médecin. Son extraction aisée lui a permis d’aller dans les écoles privées les plus élitistes, conservatrices, onéreuses, telle l’École alsacienne. 

Gabriel Attal est le reflet de l’interlocuteur qu’il a choisi au Ministère de l’Éducation, c’est l’asso bourgeoise UNAF, peu représentative, mais connu pour ses avis d’extrême droite contre l’IVG, le PACS, l’égalité du mariage pour les couples de même sexe, sur le divorce

Gabriel Attal est surtout le miroir d’une mesure foncièrement raciste prise au Ministère de l’Éducation, son seul héritage risible. C’est l’interdiction de l’abaya, partageant ouvertement sa haine commune des musulmanes avec le RN, et loin de la vision d’Aristide Briand 

 

 

Gabriel Attal est l’illusion de la modernité en uniforme. Au moment même où les professeurs sont limités pour le coût de simples photocopies, l’investissement de ce fils des écoles privées semble les uniformes. Promotion d’un voile d’ignorance qui se pose sur les inégalités 

Gabriel Attal est le 1er PM homosexuel, et sa nomination devrait être une vraie joie ? La lutte LGBTQ+ ne s’arrête pas au G, et étant d’un gouvernement à la transphobie remarquée et aux compromissions vers des personnalités intolérantes, sa nomination n’est pas une victoire 

 

 

Être homosexuel n’est pas une étiquette à afficher afin d’être considéré automatiquement comme un allié des combats LGBTQ+. Attal ne remet certainement pas en cause l’hétéronormatité. Son appartenance de classe est le pilier de tous ses actes, les politiques qu’il a soutenu

Gabriel Attal est au gouvernement qui a pactisé avec l’extrême droite,  fondé par des pétainistes/néonazis, et cela jusqu’à voter la « victoire idéologique » de Le Pen, une loi raciste de la préférence nationale. L’homonationalisme n’est pas une victoire pour les luttes LGBTQ+ 

 

 

 

Le Premier ministre, plutôt porte-parole Gabriel Attal, est la continuité d’un macronisme néolibéral, autoritaire, devenu en phase avec les discours de haine, l’idéologie de l’extrême droite, et qui veut instrumentaliser des « minorités » opprimés pour en stigmatiser d’autres