Charlotte d’Ornellas : « Jeanne d’Arc des Temps Modernes ».
Texte librement repris sur le compte Twitter de :
Charlotte d’Ornelas, une icône conservatrice s’affirmant fièrement comme la catho identitaire de notre époque. Dans ce théâtre médiatique français où les idées tourbillonnent, elle se positionne avec assurance aux côtés de figures aux idées si tendances, si… identitaires.
Son parcours est un véritable jeu de piste parsemé de collaborations avec des médias et des personnalités à la pensée bien tranchée. Du Boulevard Voltaire de Robert Ménard, en passant par les revues « Présent » et « Aleteia » qui sonnent si modernes, jusqu’à la chaîne TV Libertés, c’est sur ces plateformes en effervescence que ses idées conservatrices peuvent fleurir librement. Et bien sûr, n’oublions pas le magazine « France » qu’elle a co-fondé avec Damien Rieu, chouchou de la fachosphère. Une rencontre qui ne manque pas d’éveiller l’attention.
Ah, ses chevaux de bataille ! L’islamisation, l’africanisation présumées… Voilà les adversaires qui hantent ses nuits et nourrissent ses discours. Elle s’oppose avec véhémence à des droits fondamentaux, de l’avortement au mariage pour tous, en passant par la PMA et la GPA. Mais trêve de légèreté, car derrière ces thèmes se cachent des enjeux sérieux.
Au cœur de son engagement, les théories du grand remplacement, le « délire » de certains diront-ils. Elle aime à peindre une France en proie à une prétendue « islamisation » et « africanisation », un scénario où l’inconnu devient une menace. Une stratégie qui ne manque pas de sel, ou plutôt de peur, pour diviser la société en attisant les craintes.
Oh, sa tribune à L’Heure des pros sur CNews, ce terrain fertile pour semer les graines de l’ultra-conservatisme. Une tribune où elle distille ses idées, trouvant une audience chez les adulateurs de la fachosphère. On la vénère, on la chérit, car elle représente l’espoir des tenants de cette réplique identitaire, cette nostalgie d’un passé révolu.
N’oublions pas de l’acclamer pour son rôle de journaliste préférée de la fachosphère ! Son amour pour les politiques discriminatoires et sa passion pour les idées extrémistes font d’elle une véritable Jeanne d’Arc des temps modernes. Une figure vénérée par ceux qui partagent ses rêves identitaires.
Telle une figure messianique des temps modernes, Charlotte d’Ornellas semble convaincue d’être investie d’une mission sacrée. Ses partisans la suivent religieusement, adorant chaque parole et chaque posture. Ils trouvent en elle l’espoir d’une résistance farouche contre un monde en constante mutation, où les valeurs traditionnelles s’érodent au gré des progrès sociétaux.
Charlotte d’Ornellas incarne cette dualité troublante, où le charme rhétorique se mêle à une vision rétrograde de la société. Tel un mirage idéologique, elle nous entraîne dans un jeu de dupes, à la recherche de la véritable essence de sa « mission divine ».