👺 Netanyahu refuse le cessez-le-feu négocié, et fait pleuvoir les bombes sur Rafah où 1,2 million de personnes sont nassées, nulle part où s’échapper. Leur sort est scellé.

Par Mathilde Panot, Présidente de groupe parlementaire La France Insoumise

Pourtant face au nettoyage ethnique manifeste et documenté, nos intellectuels en carton et nos dirigeants politiques se vautrent dans le négationnisme le plus outrancier.

Pire, ils soutiennent volontiers cette entreprise génocidaire.

Où on apprend hier que nommer le génocide en cours ne serait pas, banalement conforme à la réalité de cette guerre, mais « un cri de ralliement pour stigmatiser les juifs ».

Où la porte-parole du gouvernement pose ravie avec un ex porte-parole d’une armée coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

Où le Premier ministre se permet de souiller notre engagement pour la paix, en nous accusant de « sous-entendus indignes » et « d’agiter les haines ».

Quel spectacle funeste et lamentable.

Tous savent qu’il brassent de l’air et ne fondent ces accusations sur rien.

Notre ligne n’a pas changé et elle est la plus digne : non, nous refusons de confondre nos concitoyens juifs avec la folie meurtrière de l’extrême droite de Netanyahu.
Au contraire, c’est cet amalgame qui est honteux.

Nos chères élites feraient mieux de décréter l’embargo sur les armes, comme les Pays Bas, le Danemark, l’Espagne, l’Italie, le Canada, pour ne pas se rendre coupables face au droit humanitaire international.

Cet après-midi, je demanderais à Catherine Colonna pourquoi la France s’est abstenue sur la résolution de l’ONU du 5 avril réclamant l’embargo sur les armes à destination d’Israël.

Des sanctions, la reconnaissance de l’État de Palestine : nous avons tant à faire pour être du bon côté de l’Histoire.

Je me désole que cela ne soit pas leur choix.

La mobilisation continue !

Mathilde Panot