– L’Europe s’est assise sur un baril de poudre.
L’Europe s’est assise sur un baril de poudre.
D’abord en raison des fondamentaux économiques. Elle est prise entre deux feux. L’inflation, qui ne peut être combattue que par une hausse des taux, et les dettes des Etats qui ne sont, pour beaucoup, soutenables qu’avec des taux bas?
Avec des taux à dix ans à 2% actuellement, le financement de la dette française – qui s’élève à quelques 3000 milliards d’euros – représente 60 milliards sur le budget. Si les taux n’étaient pas artificiellement maintenus à ce niveau, mais à 5 ou 6% ce n’est pas moins de 150 milliards qu’il faudrait trouver, sachant que pire n’est pas exclu. ( Par ailleurs, et pour rappel, le PIB est largement inférieur à la dette ).
Dans ce contexte plus que dangereux, nos avisés politiciens ont jugé bon de se couper de la Russie. Celle-ci, qui est riche de matières premières ( y compris agricoles ) et qui est, économiquement, vertueuse, n’en a cure. De l’art, donc, de se tirer une balle dans le pied, sinon dans la tête, et ce, au nom d’une liberté qui n’est, en réalité, que celle du commerce et de l’exploitation du peuple par une minorité ( voir, pour exemple, l’Ukraine des américains et de Zélensky, pauvre et corrompue malgré ses richesses ).
Faut-il ajouter que le PIB de la France est en recul, oui, en recul de 0,2% au premier trimestre 2022. Vous avez dit stagflation ?
La mèche est allumée
F.S